06/09/2010

Bibliographie QPN2010 Nature humaine JE


Bibliographie QPN # 14
14e Festival de la Quinzaine Photographique Nantaise
Nature Humaine / Opus 2 : « Je »
Du 17 septembre au 13 octobre 2010 à Nantes
Le dossier de presse très complet est téléchargeable sur le site de la QPN  http://www.qpn.asso.fr/

Livres des artistes exposés lors de cette 14e édition mais également quelques coups de projecteurs vers des livres nouvellement parus. Ces publications feront l’objet de présentation, de rencontres et de signatures en présence des auteurs.

Lieu Unique, 2 rue de la Biscuiterie, 44000 Nantes
Exposition du 17 septembre au 9 octobre 2010
Diane Ducruet (France-Allemagne) –  Exposition rétrospective intitulée « Ludibrium»
Site internet de Diane Ducruet http://www.dididuc.com/

Diane Ducruet, Family Games, Le Caillou Bleu, 2008, Prix éditeur 40 euro.
Ce livre est en rapport direct avec l’exposition. ISBN : 9782930537023

Une boîte de 17,5 x 24 cm x 1,5 contenant deux livres de 48 pages chacun, photographies couleur et noir&blanc, dessins de Sophie Ducruet.

Le Caillou Bleu – Editions Avenue Huart Hamoir 29 B 1030 Bruxelles Belgique Courriel : books@cailloubleu.com
Pour commander le livre :

Le Caillou Bleu Editions est distribué en France par  POLLEN DIFFUSION 01 43 58 74 11 Fax 01 72 71 84 51

« Dans un remarquable livre de photos intitulé Family Games, la photographe française Diane Ducruet s’est libérée des recettes habituelles, pour proposer une série stimulante de portraits mis en scène et se jouer des idées de dynamique familiale, d’identité, de contrôle, d’influence, de position de pouvoir ... L’oeuvre devient un kaléidoscope de sous-entendus au fur et à mesure que les membres de la famille se glissent dans leur rôles, puis en sortent : mère, père, soeur, frère, fille, fils, mari et femme.

Dans l’une des séries, les hommes de la famille (le père et le fils) se dévoilent, nullement embarrassés de paraître en sous-vêtements, malgré leurs ventres bedonnants, ni de singer, dans des postures grandiloquentes, des peintures anciennes et des statues historiques. Tandis que Ducruet met en scène ses scénarios et prend ses photographies, sa mère redessine à la mine de plomb chacune des poses, sous un angle légèrement différent. Dans une attitude hilarante, le père prend la pose d’un archer prêt à décocher une flèche invisible (voir la couverture du livre). Ducruet le photographie de bas en haut, un pied posé sur un rocher couleur lichen. Sa posture de Don Quichotte des temps modernes lui donne un air un peu ridicule.

La mère de Ducruet dessine la même scène (en exagérant peut-être la taille du ventre), et les deux vues – la photo et le dessin – sont présentées côte à côte. Il s’agit là d’une pose parmi d’autres dans cette série où les femmes dirigent clairement la manoeuvre, les hommes se contenant de suivre leurs instructions. Et si l’image est amusante, elle dissimule des sous-entendus à haute tension.

Cette suite de photos familiales poursuit ses variations sur le thème de l’influence, de la manipulation et du contrôle. Dans un ensemble intitulé “Dialogues”, les visages du père et de la mère de Ducruet sont à deux doigts de se superposer dans d’étranges élans d’affection (ils se pincent les joues, se mordillent, se prennent le nez). La métaphore est clairement intentionnelle, les frictions, elles, ne semblent pas feintes. Dans “Performances of the Ordinary”, Ducruet retourne l’appareil vers elle-même avant de prendre des poses inconfortables et absurdes   n’hésitant pas à se moquer de sa propre personne. Dans l’une d’elles elle est assise, à moitié nue, une énorme saucisse fourrée dans la bouche. Plus rien ne semble sacré.


La séquence de “La mère et la fille” s’avère encore plus troublante. Une série de portraits en noir et blanc nous les montre alors qu’elles tentent chacune de tourner l’autre en dérision, silencieusement, mais avec un grand sérieux. Se jugent-elles l’une l’autre ? Se jalousent-elles ? Ou s’agit-il de moquerie ?

Dans une dernière séquence judicieusement intitulée “Pulling Faces”, Ducruet se replace au centre de la scène dans des autoportraits décapants : son visage est tour à tour tapoté, touchoté, pincé, pressé, étiré, déformé et tiré par des mains hors-cadre. S’agit-il d’une métaphore des tentatives par nos parents et nos proches de nous modeler, de nous structurer et de nous imposer leur vision de l’adulte ? Ou est-ce l’image des pressions et des forces extérieures face auxquelles nous devons lutter chaque jour pour nous affirmer en tant qu’individus ?
Family Games est une oeuvre subtile, qui mérite une profonde attention. » Jim Casper – © Lensculture – 2009 – from http://www.lensculture.com/ducruet_fr.html

Atelier - 1 rue de Chateaubriand 44000 Nantes - Du 17 septembre au 13 octobre 2010
Exposition « Présumés coupables » en partenariat avec la FNAC, une série consacrée aux recherches de Raynal Pellicer sur la photographie anthropométrique. Les séries exposées sont «Les héros de cinéma», «Un siècle d’affaires judiciaires en France», et «La mafia».

Livre de Raynal Pellicer « Présumés  coupables»  Editions de La Martinière Publié en 2008. Prix 35 euro 288 pages. 19,2 cm x 23,5 cm. EAN13 : 9782732437927 http://www.editionsdelamartiniere.fr/

Rencontre avec Raynal Pellicer, le lundi 20 septembre 2010, au Forum de la Fnac.



TOUS FICHÉS !
« Depuis plus d’un siècle, aux archives de la Préfecture de police de Paris, aux Archives nationales, en France ou aux États-Unis, s’accumulent des millions de photos anthropométriques. Des millions de vies sur plaques de verre, négatifs ou papiers photo. Sur ces clichés, un numéro d’identification, une date et un nom gravés au premier plan. Des individus photographiés au moment de leur arrestation, et devenus aujourd’hui légendaires.

Images troublantes, fascinantes et dramatiques, de ceux que l’on jugeait hors-la-loi, selon l’époque, ces 240 portraits de Présumés coupables forment une épopée incroyable des crimes et délits les plus célèbres de l’histoire judiciaire du XXe siècle. »

« Raynal Pellicer, 41 ans, est réalisateur pour la télévision de documentaires, magazines, programmes courts, courts-métrages, pubs, ou génériques. Il réalise entre autres : « Suivez l’artiste » une série de 100 formats courts diffusés sur France 3, en 2006 et 2007, et confrontant une personnalité à une œuvre d’Art exposée au Centre Pompidou. Avec Juliette Binoche, Vincent Perez, Bénabar, Robert Badinter ou Édouard Baer... »
                                                                                                    © La Librairie La Martinière – Le Seuil.

Atelier - 1 rue de Chateaubriand 44000 Nantes - Du 17 septembre au 13 octobre 2010
Mireille Loup (France) présente « Banane et petit suisse », une réalisation vidéo de 6 minutes, auto filmage de 2007. Son site internet www.mireilleloup.com offre l’accès à toutes ses réalisations vidéo. Nous vous le recommandons : un émerveillement. Parallèlement de son travail vidéo, Mireille Loup a publié de nombreux ouvrages nous vous invitons à les découvrir afin de mieux connaître cette artiste.

Trois des ouvrages de Mireille Loup ont été édités par les Editions Filigranes. http://www.filigranes.com/main.php?act=artistes&s=fiche&id=159
-Une femme de trente ans. 43 pages.17x23 Prix 19 euro. ISBN 13 : 978-2-91438-119-2 Parution 2001.
-Esquives 152 pages 22X22 Prix 25 euro ISBN 13 : 978-2-35046-082-6 Parution 2007.
-Tudi 32 pages 14x21 Prix 12 euro ISBN 13 : 978-2-91438-102-4

Les Editions Filigranes sont diffusés par POLLEN DIFFUSION 11 rue Lisfranc 75020 Paris
Tél : 01 43 58 74 11 - Fax : 01 72 71 84 51 librairie@pollen-diffusion.com http://www.pollen-diffusion.com




Atelier - 1 rue de Chateaubriand 44000 Nantes - Du 17 septembre au 13 octobre 2010
Justine Pluvinage (France) présente « Le dernier mot » 29'40 . 2009
http://justinepluvinage.com/vid%C3%A9os.html Cette vidéo est d’une force, d’une beauté, d’une richesse époustouflante. Vous pouvez la visionner sur son site internet. Mais ce superbe moment de cinéma, de radio et de photographie réunis, une perle rare de 26 minutes, existe aussi en DVD, une autoproduction que vous pouvez vous procurer directement auprès de l’artiste. Ne le manquez pas !
Justine Pluvinage 73 rue des postes 59000 Lille justine.pluvinage@gmail.com +33 (o)6 87 26 53 53

Avec la vidéo « Le Dernier mot », je choisis de questionner la parole et les mots. Bien que je donne toujours à l’individu une place centrale, j'apporte aussi une mise en perspective des différents récits pour amener une réflexion sur le langage.

Cinq visages de femmes s’y croisent. Je les ai choisies pour la confrontation qu'elles ont faite, chacune à leur façon, avec la mort. La question qui sous-tend ce film est de savoir comment poser des mots sur ces événements douloureux, tabous, et parfois sans noms. Leur récit ouvre sur un univers proche mais que, d'ordinaire, on ne perçoit pas, ou que l'on refuse d'entendre. Mais bien plus que de la mort, c'est bien de la vie dont il est question. Elles sont passées outre et choisissent de vivre.

Je cherche avec les images à instaurer une écoute paisible. Elles amènent un temps différent. Elles sont là pour poser le regard et accueillir le récit, elles sont des points d’accroche et de divagation.
Je m’efforce d’installer une distance juste; être là mais rester en retrait, délicate. Donner à voir mais savoir aussi conserver une retenue. J’aime les femmes que je filme.

«Le système de parler devant un micro en plus d’avoir une conversation normale, c’est comme s’il y avait une oreille ouverte sur un public que je ne connais pas, et de me dire, oui, ils peuvent écouter aux portes, je m’en fiche. Ce que j’ai à dire n’est pas une confession.»Delphine (extrait de «Le Dernier mot»)

Galerie du Grand T, dans le passage Pommeraye, 1er étage, 44000 Nantes
Yveline Loiseur (France), présente « La Vie courante 2002 / 2009 »
Cette série de photographies a remporté le prix QPN 2010

- Yveline Loiseur, La Vie courante, Edition Trans Photographic Press, prix public 42 Euro.
Parution Automne 2010. Souscription à 35 euro. ISBN 978-2913176712
128 pages - Format 24 X 28 cm à la française – 53 photographies couleur.
Préface de Michel Poivert. Entretien de Yveline Loiseur avec Michel Poivert. Ouvrage relié, couverture toilée. Impression quadrichromie sur papier couché classique de 170 g. Les Editions Trans Photographic Press 168 bis rue de Charonne 75011 Paris Tél 01 46 07 06 15 http://www.transphotographic.com/ sont distribuées en France par POLLEN DIFFUSION 01 43 58 74 11 Fax 01 72 71 84 51 Mail librairie@pollen-diffusion.com site internet http://www.pollen-diffusion.com/
Edition Prestige limitée à 30 exemplaires numérotés, sous emboîtage-plexiglas et accompagnés d’une épreuve originale numérotée et signée par l’artiste, choix de six photographies. Prix public 250 euro. Prix de souscription 220 euro.



Focus sur quelques parutions

Soucieuse de soutenir le travail d’édition, la QPN  vous propose de découvrir cette année lors de ce 14e festival, plusieurs publications récentes qui ont retenues son attention. Elle vous convie donc à des rencontres avec les auteurs et vous incite ainsi à écouter les artistes parler de la genèse de leurs ouvrages.


Michaël Duperrin, « En son absence » Editions Atlantica Séguier
Postface de Christian Caujolle. 72 pages. 31 photographies. 16 x 16 cm. noir et blanc.
Prix public 27 euro. ISBN: 978-2-8404-9607-6 Editions Atlantica Séguier 3 Rue Séguier 75006 Paris 
Tél. : 01 55 42 61 40 Fax : 01 55 42 61 41 http://www.atlantica.fr/

Rencontre avec Michaël Duperrin (projections + signature)
le jeudi 30 septembre 2010 à 18 h  au lieu unique, atelier 1, 2 rue de la Biscuiterie, 44000 Nantes

« Mimi était tombée malade. Lorsque j'ai compris que ma grand-mère n'allait plus vivre longtemps, j'ai voulu faire une dernière chose avec elle. Je savais qu'elle avait fait le voeu de venir ici et que c'était important pour elle. Elle accepta volontiers lorsque je lui proposai de l'accompagner. Mimi est morte avant la date que nous avions fixée pour notre voyage. J'ai alors décidé d'aller à Lourdes, pour elle, avec mon appareil photo... »

Patrick Tourneboeuf « Monumental »
Editions de la Librairie de la Galerie – Maison Européenne de la Photographie.

Texte d’Agnès de Gouvion Saint-Cyr. 192 pages. 20 X 29 cm. broché dans un coffret.
Prix public 49 euro.

Patrick Tourneboeuf photographie les hommes à travers ce qu’ils laissent derrière eux. Les espaces qu’ils investissent et parfois, abandonnent. Sa démarche, résolument plastique, systématique, à la chambre, retrace. Pour que le vide des images révèle la présence des humains. « Monumental » interroge l’identité des lieux en révélant l’émotion des espaces non-visibles du public, difficile d’accès ou en mutation. En enregistrant de manière systématique, avec une rigueur de cadrage, la photographie livre une vision différente de l’esprit de ces murs.

Patrick Tourneboeuf est membre du collectif de photographie Tendance Floue. http://www.tendancefloue.net/ouverture_fr.html 
Il est représenté par la Galerie Lydie Trigano, Paris.

Rencontre avec Patrick Tourneboeuf : projections et signature.
le jeudi 30 septembre 2010 à 18 h  au lieu unique, atelier 1, 2 rue de la Biscuiterie, 44000 Nantes


Nouveau(x)
Editions Dilecta - septembre 2010
160 pages, 13 x 18 cm, livre relié cartonné, 130 photos noir et blanc
Site de l’éditeur : http://www.editions-dilecta.com/

Rencontre avec les auteurs (étudiants de l’Ecole d’Architecture de Nantes) et avec l’artiste Arnaud Théval le jeudi 30 septembre 2010 à 19 h au lieu unique, atelier 1 : projection et signature.

Ce livre est la suite de l'atelier Images en circulation au cours duquel les étudiants ont travaillé sur l'arrivée dans la nouvelle école (février 2009). Un workshop est organisé pour la mise en oeuvre de ce projet éditorial avec les étudiants, l'équipe de l'ENSA et l'éditeur.

Les auteurs : Carine Bertaud, Thomas Bourdaud, Laurène Calvez, Laura Candia, Alban Capra, Céline Cassouret, France Cloux, Emmanuel Dequidt, Constance Desenfant, Katarzina Dobrowolska, Clémence Gabilleau, Hadrien Gauthier, Chloé Gouron, Maria Jesus Homo, Karel Kaderabek, Julie Lamarins, Pierre Lamy, Jennifer Lannaud, Marie Le Poulain, Mattie Le Voyer, Rémy Lemoine, Margaux Leycuras, Victor Martial, Michal Nejezchleb, Théodora Renard, Pierre Rousteau, Hélène Sallé, Noémie Simard Dupuis, Quentin Trouvé, Pauline Vacher, Carmen Vasquez et Lukas Vytisk.

« Depuis plusieurs années, le projet de la nouvelle école d'architecture est dans toutes les têtes. Elle occupe un terrain en friche dans les imaginaires et une place de rêve bien réelle sur l'île de Nantes. Aussi lorsque nous prenons possession de ces locaux immenses, tout le monde s'y perd, tout le monde s'y cherche. Nous arpentons néanmoins ces nouveaux espaces avec un certain plaisir.

Aussi novice que les étudiants quant à l'usage des lieux, je propose à une trentaine d'entre eux, inscrits dans mon atelier "Images en circulation" de réaliser un travail photo sur les espaces de la nouvelle école et leurs usages au quotidien. Le corps est utilisé comme un outil de lecture et d’appréhension de ces nouveaux lieux (révélateur des volumes, des circulations, de l'architecture même). Les images produites doivent exprimer leur lecture et leur appropriation personnelle de cette nouvelle école à partir de leurs usages, de leurs critiques, de leurs découvertes, tout en jouant à associer les formes et les signes.

Les étudiants se sont approprié l'énoncé et l’école. Nous avons développé avec chacun d’entre eux une piste originale à suivre. Cette piste émerge à la suite d’une première lecture très ouverte des usages et des clichés. Des accidents visuels, des gestes, des cadrages et des regards critiques sont à l’origine des partis pris. De la piste documentaire à l’engagement artistique, chaque étudiant développe sa recherche sur la durée d'un semestre. Puis il propose dans un album broché une série de vingt photos en noir et blanc. Cette contrainte est d'abord un moyen de se concentrer sur le contenu, son propos et de chercher à maîtriser l’ensemble du processus plastique de fabrication des images.

L'architecture du bâtiment permet de jouer, en une multitude de combinaisons, avec ses espaces imbriqués, de travailler avec les ouvertures lumineuses à la limite de l’éblouissement et avec la ville, juste là en arrière-plan. Il s'agit bien d'une appropriation sensible et plastique, animé par le plaisir de s'emparer des lieux, que propose ce projet à ces nouveaux étudiants. Il en résulte une imposante collection d'images à partir d'un contexte neuf et des partis pris riches, variés, engagés.

Nous poursuivons le projet sous la forme de ce livre mêlant tous les travaux, conçu lors d'un workshop avec les étudiants, les éditions Dilecta et le graphiste Mathieu Tremblin. Une occasion idéale de passer à une autre échelle; celle de construire intégralement un livre d'artiste, de sa conception à sa diffusion. Une nouvelle appropriation du travail par ces mêmes étudiants qui relate le plaisir de poursuivre cette lecture singulière de l'architecture.

Le contenu de Nouveau(x) devient de fait une mémoire de l’appropriation des étudiants de cette nouvelle école ou comment cette histoire devient, par l’entremise de ce récit visuel, une mémoire collective. Loin d’être anecdotique, l’investissement des étudiants dans ce projet témoigne d’un véritable renversement, celui de donner à voir de l’intérieur une expérience sensible sur ce bâtiment en prise avec la ville et de la partager par ce travail artistique à la fois critique et enthousiaste. »

Arnaud Théval
artiste, enseignant à l'école nationale supérieure d'architecture de Nantes

Dans les lieux associés à cette 14e édition de la QPN

Raphaël Dallaporta  -  Sam Stourdzé « Antipersonnel »
Editions Xavier Barral - 35  €uro - Format 245 × 320 mm. 88 pages. Relié toilé. 35 images en couleurs. Cet ouvrage a été réalisé grâce au soutien de SIG, de Imaginaid Galerie, d'Amnesty International et d'Handicap International. ISBN :  978-2-915173-67-3. Site de l’éditeur http://www.exb.fr/livre.php?id=110






Rencontre avec Raphaël Dallaporta,
le samedi 18 septembre 2010, entre 14 h et 18 h
à la galerie mélanieRio,  34 boulevard Guisthau 44000 Nantes.

« L'une des grandes forces de la photographie réside dans son aptitude à inventorier et à fixer le monde dans lequel nous vivons. De par la simplicité et la clarté qu'elle procure, la photographie offre à la fois un potentiel commercial et artistique. Depuis quelques années, il y a une tendance chez certains photographes documentaires à isoler un aspect précis de la société pour l'explorer dans le détail. Raphaël Dallaporta en présente un exemple saisissant avec son projet sur les mines antipersonnel. Ces objets, étranges et répugnants, dégagent pourtant une certaine beauté qui dérange. On nous parle des ravages que les mines continuent d'infliger à des victimes innocentes bien après la disparition du but sous-jacent à leur pose. En effet, elles restent cachées sous terre tant qu'elles n'ont pas explosé. Je n'avais jamais vu de mine terrestre, que ce soit en réalité ou en photo, avant de découvrir les images de Dallaporta. Ce fut une révélation. On nous dit qu'il existe toutes sortes de mines terrestres, des centaines, qui varient fortement selon l'apparence, la forme et les spécificités. En les photographiant de la même manière qu'un autre l'aurait fait pour une publicité de shampooing, Dallaporta glorifie ces engins tout en conservant un angle totalement neutre. Le tour est si subtil qu'il est pour ainsi dire imperceptible. »     Martin Parr


Galerie Confluence, 13 et 14 Quai de Versailles 44000 Nantes
Exposition du 26 août au 30 octobre 2010.
Arno Rafael Minkkinen
Vernissage de l’exposition le jeudi 9 septembre 2010 à 18 h 30 en présence de Arno Rafael Minkkinen.



Arno Rafael Minkkinen a publié de nombreux livres.
Un des plus complet, un des plus cher aussi !
- The journey of Arno Rafel Minkkinen –Thirty-five years of photographs
publié par Chronicle Books en Novembre 2005 – 160 pages
ISBN 13 9780811851466 Distribué par en France par Critiques Livres Distribution S.A.S. B.P. 93-24 rue Malmaison 93172 Bagnolet Cedex France Tel: (33) 14-360-3910 Fax: (33) 14-897-3706 critiques.livres@wanadoo.fr



© Arno Rafael Minkkinen, Forters Pond Millennium,1.1.2000

« Il n’est pas facile de faire mes photographies et c’est pour ça que je dois tout faire. Je ne veux surtout pas mettre en danger quelqu’un d’autre. Naturellement, les gens sont de bonne volonté pour m’aider, donc je dois être assez intelligent pour dire ‘non’. Prenez la photo de mes mains dans la neige, par exemple ; il fait très froid à l’endroit où la neige touche ma peau ; ce sont mes mains qui fondent les trous. Ceci n’est pas une faveur à demander à quelqu’un d’autre. Je ne vais pas non plus demander à quelqu’un de poser sur le bord d’une montagne pour moi ou de se pencher sur une falaise de 150 mètres de hauteur. Si quelque chose de terrible devait se passer, il vaut mieux que ce soit à moi !
Dans une interview pour Jorma Puranen, un photographe Finlandais fantastique, pour le nouveau magazine italien ‘Fantom’, j’ai écrit qu’une part de l’euphorie de ce que je fais se trouve dans le danger. Si je tombais et mourais, l’hélicoptère qui viendrait me chercher retirerait du canyon un corps nu ; un torse nu et gelé qu’ils mettraient sur un scooter des neiges dans le nord de la Finlande. La partie cool serait la nudité, mais d’être mort, j’en conviens, ça craint. »



Quinzaine Photographique Nantaise
Contact pour les livres
Isabelle Montané
06 08 75 65 33 ou 02 40 29 45 34